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Orfèvrerie Draghi, une passion familiale

Le musée d’orfèvrerie Draghi et les ateliers des frères Mariano et Patricio sont des lieux de visite obligatoires lors de votre séjour à San Antonio de Areco.

L’aventure familiale commence dans les années 60. Juan José Draghi fait alors ses premiers pas en orfèvrerie, encouragé par sa vocation, une maîtrise approfondie de techniques acquises à force de pratique, une grande intuition et son génie créatif, il est le précurseur du renouveau de l’orfèvrerie traditionnelle gauchesca en Argentine.

Un savoir-faire en perte de vitesse


Au milieu du XXe siècle, en raison de la poussée de l’industrialisation et comme beaucoup d’autres métiers artisanaux, l’orfèvrerie perd son essence et l’une de ses qualités les plus essentielles: son identité. On cessa petit à petit de fabriquer des pièces uniques pour lui préférer la production en série.

En 1926, Ricardo Güiraldes, écrivain argentin né à San Antonio de Areco, publie son fameux roman Don Segundo Sombra qui reçoit le premier prix de littérature Argentine et permet de conserver pour la postérité l’esprit gauchesco. Une œuvre qui fut comme un appel à la préservation d’un patrimoine traditionnel noble, transmis de génération en génération.

Ce n’est donc pas un hasard si Juan José Draghi, fervent défenseur de ces valeurs, clame depuis toujours «je suis devenu orfèvre parce que je suis né à San Antonio de Areco ». En effet, il y trouva l’inspiration pour développer son travail et initier avec détermination son chemin d’autodidacte, en étudiant de manière approfondie les usages et coutumes d’antan. Par ailleurs, il s’inspire des nombreuses pièces anciennes exposées au Musée Ricardo Güiraldes.

Ayant su transmettre sa passion à sa famille jusqu’à ce qu’il décède de manière imprévue en 2008,  ce sont actuellement ses deux fils, Mariano et Patricio, qui ont pris le relais.

Riche d’une trajectoire de près de 60 ans, l’orfèvrerie Draghi est aujourd’hui reconnue nationalement et internationalement pour sa créativité et ses techniques de travail affirmées, faisant de chacune de ses pièces une oeuvre unique.

La famille Draghi


Juan José Draghi a reçu de nombreuses reconnaissances, comme celle du Secrétariat de la Culture de Buenos Aires qui, en 1994, organisa une exposition rétrospective de ses 30 ans de carrière, au Musée José Hernandez, intitulée « Draghi, l’orfèvre de Areco ». Le grand impact de cette exposition entraîne l’année suivante le transfert, par la Fondation de Banco Mercantil, de toute la collection à l’Ambassade d’Argentine à Paris. En 1998, le Forum National de la Tradition lui attribue le Santos Vega de la meilleure orfèvrerie gauchesca du pays.

Mariano Draghi a commencé l’apprentissage de l’orfèvrerie au côté de son père quand il avait 9 ans. Après des études à Florence en Italie, il rentre à Areco en 2001 afin de poursuivre la tradition familiale.

Son atelier est situé à l’arrière du musée Draghi, au 387 de la rue Lavalle, sur la place Arellano de San Antonio de Areco.

Juan Patricio Draghi, tout comme son frère, a également commencé très jeune à travailler avec son père et complété son apprentissage à Florence. Il se dédit aujourd’hui principalement à l’élaboration de bijoux de luxe (or, argent et pierres précieuses), mais réalise aussi tout autre type de travaux avec beaucoup de finesse et de sensibilité.

Son atelier se trouve au 45 de la rue Arellano, à San Antonio de Areco.

Le Musée Draghi


Le Musée de la maison Draghi, situé sur la place principale de Areco, expose une magnifique collection privée qui illustre l’évolution de l’orfèvrerie du XIXè siècle jusqu’à nos jours. A travers différentes vitrines, vous pourrez admirer d’incroyables pièces de collection mettant en valeur l’orfèvrerie criolla (attirail des gauchos et de leurs chevaux), mais aussi religieuse et civile.

Exemples de travaux réalisés par Patricio et Mariano Draghi

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